Liliana Denssen
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 23/10/2008
| Sujet: Liliana Denssen [U.C] Jeu 23 Oct - 22:24 | |
| I. ÉTAT CIVIL.
- Nom :
DENSSEN
- Prénom(s) :
Liliana Cherry
- Surnom(s) :
Lili par son cousin Gabriel
- Âge :
16 ans
- Date et Lieu de Naissance :
Le 30 juin 1992 à Nuuk, capitale du Groenland ( maison ancestrale de la famille)
- Année Scolaire :
Sixième année
- Sexe :
Feminin
- Orientation Sexuelle :
Hétérosexuelle
- Baguette :
25 centimètres, bois de bouleau et poil de phoque argenté.
- Sang :
Sang pur
II. VERITASERUM.
- Prénom :
Jo
- Âge :
17 ans
- Comment avez vous connu le forum ?
Via Gabriel
- Comment trouvez vous le design du forum ?
C'est tellement simple et calme... Sa relaxe vraiment.
- Comment trouvez vous l'intrigue du forum ?
Très bonne.
- Notez votre présence sur 7 :
Pour être franche, pour le moment je n'en ai aucune idée.
- Exemple de RP :
Hum, cet exemple provient du dernier rpg sur lequel j'étais et étais le seul que je pouvais présenter. Il peut être légèrement sanglant. - Spoiler:
La chaleur était insupportable, les draps en soie de son lit étaient enroulés autour de son corps et elle avait l’impression d’être une momie enroulée de bandelettes. Elle n’aimait pas cette sensation. Sa nuit avait été agitée, peuplée de rêves, de visages sans nom, d’épreuves impossibles, de labyrinthes sans issus… de minotaures familiers. Elle était dans une prison, elle était perdue, elle avait plongé sans oxygène, elle avait sauté sans parachute, elle n’avait pas d’échappatoire. Et elle courait. Toujours. Sans s’arrêter. Parce s’arrêtait voudrait dire qu’il l’attraperait. Qui était ce « il » ? Elle l’ignorait. Elle n’avait jamais vu son visage sous sa capuche d’un noir sinistre. Elle même ne portait que des couleurs sombres, mais jamais le noir qu’elle portait n’avait dégagé cette aura effrayante. Elle, elle était mystérieuse. Lui, il la terrifiait plus qu’elle ne pourrait jamais le comprendre. Lorsqu’il apparaissait dans ses rêves, elle savait que cela signifiait la fin. Et encore plus, elle savait que le jour où elle le verrait enfin dans le monde réel cela signifierait sa mort. Et elle avait peur de mourir. Elle se rappelait les brimades de ses camarades de classe lorsqu’elle n’était qu’une enfant, et même à présent, elle se sentait tourmentée par cela. Elle avait eu tellement d’accidents, tellement de désillusions… Mais ce qui lui faisait réellement peur, c’était que même si elle était terrorisée par l’homme en noir… elle était irrésistiblement attirée par l’aura de puissance et de savoir qu’il dégageait. Elle n’aimait ressentir cela. Elle n’aimait pas le fait qu’elle se sente faiblir. Elle n’aimait pas savoir que cet ombre saurait la protéger et que grâce à lui, elle n’aurait plus jamais mal. Elle n’aimait pas le fait d’être attirée par ses cauchemars. Elle n’aimait pas se sentir déconnectée du monde réel. Elle n’aimait pas cette ombre. Non, elle ne l’aimait pas. Et elle courait. Elle essayait de s’échapper. Mais comment s’échapper alors que nos pieds même refusent de nous suivre et que nous faisons du sur place dans uns situation dramatique ? Elle courait, elle vacillait, elle se cognait aux murs de son labyrinthe, elle s’écorchait la peau sur les briques effritées, elle sentait l’écarlate liquide chaud coulé le long de ses bras, absorbé par l’étrange tenue qu’elle portait toujours dans ce rêve. Car elle ne portait jamais ses vêtements dans ce rêve. Car elle ne portait jamais de noir dans ce rêve. Car elle ne portait jamais de chaussure dans ce rêve. Car elle avait toujours l’air d’un ange blessé dans la longue toge d’un blanc immaculé qu’elle portait dans ce rêve sanglant.
“Bow to me Bow to me at my feet and bow to me Bow to me”
Elle entendait sa voix et séductrice qui lui donnait des ordres, et elle luttait, elle luttait pour ne pas faire exactement ce qu’il voulait d’elle. Elle luttait parce qu’elle aimait trop cette ombre terrifiante. Elle ne se comprenait pas. Elle courait et elle tombait toujours à la fin.
Elle tombait toujours à la fin. Elle s’éveillait toujours en sursaut à la fin. Elea se leva en sursaut, envoyant valser de fines gouttes de sueur dans l’air alors que la longue tresse de ses cheveux créaient une auréole d’un noir de jais autour de son visage livide. Elle avait les yeux exorbités, la respiration sifflante et un rythme cardiaque affolé. Ses yeux injectés de sang parcourent la chambre à la recherche d’une quelconque condisciple qui aurait pu par une quelconque malchance être témoin de son réveil agité. Non… de son sommeil agité. Mais comme toujours… elle était seule, il n’y avait jamais personne pour d’assurer qu’elle était en bonne santé. Il y a quelques années, elle avait dût endurer une fièvre tenace qui l’avait clouée au lit pendant une semaine sans que quiconque ne s’en rende compte. Personne n’avait entendu les gémissements de douleur qu’elle avait poussé dans ses moments de délire ou quand bien même quelqu’un avait entendu, personne n’avait daigné ouvrir ses rideaux de velours toujours fermés. Elle était seule et c’était bien pour cela qu’elle avait décidé de se lancer dans la recherche, qu’elle avait décidé qu’elle ne vivrait que pour être une langue de plomb. Car elle allait trouver des remèdes pour que les autres personnes qui comme elle ne pouvait être autrement que seule. Bien sûr, elle avait le choix. Elle aurait pu ouvrir ces rideaux et se présenter mais elle était lâche. Elle avait bien trop peur d’avoir mal.
Pourtant… il y avait quelques jours, elle avait fait quelque chose d’impensable. Elle avait tout simplement mis son cœur entre les mains d’un garçon qu’elle connaissait à peine. Elle avait donné une partie de son cœur à un garçon sur lequel elle était littéralement tombée. Comme un oiseau tombé du nid ou comme un ange avec les ailes brisées, elle était tombée dans ses bras et depuis, à chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle voyait la couleur ambrée de ses yeux qui lui donnait l’impression que des milliers de papillons s’étaient installés en elle. Pourtant, il y avait toujours ce garçon qu’elle avait croisé dans un couloir le dernier jour de l’année précédente. Il était près d’elle, l’avait regardé dans les yeux, lui avait sourit, et était partit, alors qu’elle se retournait pour le suivre du regard, le cœur battant la chamade. Elle avait le coup de foudre ce jour là. Mais pouvait-on avoir deux coups de foudre d’affilé ? Elle en avait mal au cœur. Pourquoi était-elle toujours différente ? Pourquoi avait-elle tellement de cicatrices ? Pourquoi ne pouvait-elle pas rester dans une foule sans être malade, sans se sentir oppressée ? Agoraphobe lui avait-on dit. Elle secoua la tête. Il fallait qu’elle se ressaisisse. Elle se leva en un éclair et le regretta immédiatement alors qu’elle sentit sa tête se mettre à tourner. Elle se raccrocha à la barre de son lit à baldaquin et son regard accrocha son réveil sur sa table de chevet. Comme à chaque fois qu’elle avait ce rêve, il était très tard. Il était déjà onze heures. Il n’était pas étonnant qu’il n’y ait personne dans le dortoir. Elle se pencha sous son lit et attrapa une boite de chaussure qui étrangement était recouverte de poussière. Elea l’ouvrit en tremblant… ces chaussures étaient précieuses pour elle. Elles étaient les seules qu’elle possédait de cette couleur.
Elea se dirigea ensuite très lentement vers son armoire et après avoir lancer un sort informulé, elle révéla un double fond dans l’armoire, là où se tenait son précieux ensemble. Elea le prit délicatement et tendrement le serra contre son cœur avant de se rendre dans la salle de bain. Là, elle ouvrit brutalement les robinets d’eau froide et se plaça sans même frissonner sous la cascade d’eau glaciale. Les couleurs revinrent aussitôt sur ses joues qui se teintèrent d’un rosé charmant. Ses longs cheveux se gorgèrent d’eau et vinrent caresser la peau délicate du bas de son dos. Elle soupira de contentement. Après un long moment passé sous l’eau. Elle posa son front contre le carrelage gelé et sentit presque toutes ses pensées reprendre leurs places. Enfin, elle était réveillée. Elle réduisit lentement le débit d’eau et lorsqu’il fut enfin complètement éteint, elle se jeta pratiquement sur sa serviette en quête d’un peau de chaleur. Quoique…. Vu qu’il devait faire au moins trente-huit degrés à l’extérieur, cela n’était pas vraiment prioritaire mais plus un geste issu de l’habitude. Après tout, elle n’utilisait de l’eau chaude que lorsqu’elle prenait un bain. Elle s’habilla avec un soin particulier, comme si elle avait peur que le simple fait de touché ce tissus ne le déchire ou ne le brule. Et après avoir coiffé ses longs cheveux, elle s’admira enfin dans le miroir, tournant sur elle-même pour créer une corolle avec sa jupe. La différence était saisissante. Elle était vêtue d’un blanc pur. L’ensemble en lui même était très simple, mais le fait que ce soit elle qui le porte lui faisait prendre une dimension totalement différente. La jupe était beaucoup plus courte que celles qu’elle arborait d’ordinaire, elle lui arrivait un peu plus haut que les genoux, révélant ses jambes effilées, le haut lui ne dissimulait rien de ses courbes et laissait même voir son ventre plat et musclé. En débardeur, elle semblait parfaitement assumer ses cicatrices mais elle savait bien que peu de personne ne la verrait aujourd’hui. Sinon bien sur, elle n’aurait pas osé laisser ses cheveux lâches. Et ce qui était réellement surprenant, c’était le fait que l’on ne pouvait apercevoir aucune fleur sur elle .
Elle rangea rapidement la salle de bain et en sortit juste à temps pour voir la grande aiguille de son horloge atteindre le douze. Elle soupira, secouant la tête, faisant briller sa chevelure dans le soleil et sortit du dortoir les mains vides. Elle traversa le château sans un regard pour ce qui était autour d’elle et alors qu’elle atteignit le parc, elle crut apercevoir quelqu’un qu’elle connaissait.
Elle n’y prêta pas réellement attention sur le coup mais alors qu’elle atteignait son arbre quelques minutes plus tard, elle se souvint enfin de qui il s’agissait. Il s’agissait de Remus Lupin, le préfet qu’elle avait effrontément embrassé. Elle se sentit rougir et secoua la tête avant de prendre une profonde inspiration et de laisser ses pas la guider vers la forêt interdite. Elle y était déjà entrée de nombreuses fois…. Elle n’avait plus peur à présent. Elle se sentait immuniser contre tout les bruits étranges et les craquements de branches suspects. Aussi, lorsqu’après une bonne marche, ses talons hauts s’arrêtèrent en face de la vision étrange d’un bel adolescent endormit, la chemise à moitié ouverte sur plusieurs cicatrice, au pied d’un arbre, son cœur manqua un battement. Elle s’approcha sans aucun bruit, elle était si douée pour passé inaperçu. Et une fois près de lui, elle se laissa tomber à genoux à ses côtés avant de porter une main délicate et presque fantomatique sur la joue du garçon. Lui offrant une caresse précieuse.
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validé
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