| | andy llewers ; conventionally the same. (uc) | |
| | Auteur | Message |
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Andrea L. Llewers
Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 28/09/2008
| Sujet: andy llewers ; conventionally the same. (uc) Dim 26 Oct - 14:22 | |
| (hold on, little tomato.)
zéro zéro un :: état civil.- Nom :
Llewers. Avec deux L.
- Prénoms :
Andrea, Lou. Sans commentaire.
- Surnom :
Qu'est-ce que t'en penses ? Oh, chouuu, Andyyy...
- Âge :
Dix-sept.
- Date et Lieu de Naissance :
31.10.91 à Liverpool, Angleterre.
- Année Scolaire :
Septième.
- Sexe :
La blague.
- Orientation Sexuelle :
Tu le fais exprès, non ?
- Baguette :
Ah, on se rabat sur les substituts sexuels ? Bois de lierre, vingt-quatre centimètres tout ronds, m'sieur, avec un nerf de coeur de dragon.
- Sang :
Pur. zéro zéro je-sais-pas-je-fais-jamais-rien-dans-l'ordre :: hors jeu.- Prénom :
Julie.
- Âge :
Quinze. Mais quasi seize, alors on fait comme si, hm ?
- Comment avez vous connu le forum ? :
Ah ah (rire pseudo-énigmatique).
- Comment trouvez vous le design du forum ?
Graou <3.
- Comment trouvez vous l'intrigue du forum ?
Renversante. Surtout depuis que j'me suis occupée des fautes. (Couuuurt)
- Présence :
3 à 7/7.
- Exemple de RP :
- Spoiler:
En reprenant conscience ce matin-là, Charline Gainsborough eut la nette impression qu'un troupeau de gnous avait fait la course toute la nuit sur son crâne douloureux. A demi somnolente et mobilisant toute la force dont elle disposait, elle parvint à se redresser vaguement sur ses quatre oreillers. C'est évidemment le moment que choisit un cinquième oreiller pour se précipiter sur sa tête d'endormie (tête qui ne devait, selon toute vraisemblance, pas être belle à voir), et la faire glisser à nouveau tout au fond de son lit chaud. Retour à la case Départ. Pendant un quart de seconde, le cerveau de Charline enregistra comme normal - voire tout à fait commun - qu'un simple polochon choisisse de lui foncer dessus tout à coup, sans crier gare, et ce, uniquement parce qu'il en avait décidé ainsi ; mais le quart de seconde suivant laissa un peu plus de place au doute quant à la liberté d'action d'un machin mou fait de tissu et de plumes d'oie. La lucidité aidant, la solution de l'énigme se rapprocha ; et la vérité, immuable, implacable, ne tarda pas à s'ériger parmi les quelques neurones restant à l'adolescente. De toute évidence, l'oreiller n'avait pas décidé de la percuter de plein fouet. Quelqu'un l'avait donc lancé. Tout naturellement, la jeune fille se tourna vers Llewers, qui faisait semblant de pioncer dans le lit d'en face. Malgre l'obscurité ambiante, on voyait nettement les draps monter et descendre au rythme d'une respiration bien trop régulière pour être réelle. Un éclair tranchant traversant ses iris bleu-gris, Charline fixa son bourreau hypocrite et lui renvoya la pareille - plutôt deux fois qu'une, soit dit en passant. L'histoire dégénéra vite. Trois minutes plus tard, le dortoir sombre avait pris des allures de champ de bataille.
On était dimanche. Et, comme chacun sait, le repos dominical, c'est sacré. C'est pourquoi, si on prend la chose d'un point de vue purement efficace, on peut affirmer que Charline ne fit vraiment rien dans l'intervalle qui sépara neuf heures du matin de neuf heures du soir. (Blâmable ? Que celui qui n'a jamais glandé un week-end entier jette la première pierre.) En fait, ce fut une journée remplie de tas de petits rien : des discussions futiles - et donc essentielles - avec des tas de filles futiles - et souvent idiotes - ; un empiffrage en bonne et dûe forme de quelques kilos de tartelettes après un raid express aux cuisines ; une sieste salvatrice vers seize heures ; etc. Le seul événement marquant de cette fin de semaine fut le moment où, en fin de matinée, quelqu'un (un Poufsouffle probablement, puisqu'il connaissait le mot de passe) passa furtivement la tête par la porte entrebâillée de la salle commune et gueula « CHOURAVE AU POUVOIR », avant de s'enfuir dans les couloirs en ricanant. Pas plus étonnés que ça, les adolescents témoins de la scène s'interrogèrent tout de même sur l'identité de ce ou cette Chourave, dont personne n'avait entendu parler. Jena Hudson avança qu'il s'agissait sans doute d'un ancien professeur de Botanique ou quelque chose du genre (vous pensez bien, avec un nom pareil) ; suite à cette supposition, chacun se détourna du sujet brûlant, et s'occupa à nouveau de ses oignons pour n'avoir pas à prononcer le mot « professeur » une fois de plus un dimanche.
A neuf heures du soir, donc, Charline avait à son actif toute une suite d'instants de paresse intense, et elle esquissa une moue contrariée lorsqu'elle repéra quelques traîtres qui sortaient plumes et parchemins, dans l'intention apparente de faire leurs devoirs. Afin d'éviter ce spectacle insoutenable - et de cesser de se donner mauvaise conscience -, elle se tira discrètement et prit une longue douche brûlante avant de retourner au dortoir. Le champ de bataille avait été soigneusement nettoyé par une horde de dévoués petits elfes. Sauf que, sauf que... Ils n'avaient pas remis quatre oreillers sur le lit de Gainsborough, mais bien trois. Avec un soupir, l'adolescente piqua un coussin jaune et noir qui traînait sur les draps de Llewers. Elle admira le résultat un instant. C'était tout de même beaucoup mieux ainsi. D'un coup de baguette magique, Charline sécha ses longs cheveux fins (couleur : un châtain-blond-roux indéfinissable), puis elle enfila, au hasard, un jean cigarette usé jusqu'à la corde, ainsi qu'un affreux tee-shirt gris clair qui avait sans doute proclamé quelque chose en son temps - mais sur lequel, désormais, on ne distinguait plus que des morceaux de lettres. Après quoi, elle glissa une petite boîte de dragées surprise dans sa poche (oh, eh, on sait jamais, après tout), et sortit furtivement dans les couloirs déjà sombres. C'est qu'il ne s'agissait pas de louper son rendez-vous du dimanche soir. Sous aucun prétexte. Car ce soir, les soldats McIngley et Gainsborough passaient à l'action.
Passons sur l'épreuve que fut l'épique et peu glorieuse descente des escaliers (très en forme, en fin de week-end, ces fichus escaliers). Une fois dans le grand hall, l'adolescente marqua une courte pause - juste histoire de retrouver un semblant d'équilibre - puis elle repartit énergiquement, d'un pas bancal mais vif. Elle ouvrit les immenses portes de chêne à la volée. (Elles sont très lourdes, mais au bout de plusieurs années d'entraînement, on parvient en général à les pousser sans avoir l'air d'une larve essouflée.) Enfin, elle dévala le perron et se jeta dans l'obscurité du parc. Huit minutes et vingt-trois secondes plus tard, notre Charline s'était transformée en vériyable baroudeuse hors-la-loi, et errait en lisière de la Forêt Interdite. Ils n'étaient pas encore arrivés - de toute façon, ce n'était pas encore tout à fait l'heure de la « réunion ». L'absence de Perle, en revanche, n'était pas prévue (d'une manière générale, il se révèle difficile de débarquer plus à la bourre que Charline Gainsborough) ; toutefois, la jeune fille se rendit vite compte qu'une ombre mouvante s'approchait d'elle à grands pas. Elle afficha un immense sourire - assez franc, lui semblait-il, pour percer la noirceur compacte de la nuit - et leurs deux voix se télescopèrent.
« Charlie Brown ! » « P... rhh... Peppermint ! »
Charline faillit s'étouffer, à cause de sa prise de parole trop rapide suite à son silence prolongé. Cela fit - bien peu charitablement - marrer Perle jusqu'à ce qu'elle s'étrangle à son tour.
- Code :
- Spoiler:
Bloody Mary.
Dernière édition par Andrea L. Llewers le Mer 5 Nov - 1:35, édité 1 fois | |
| | | Andrea L. Llewers
Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 28/09/2008
| Sujet: Re: andy llewers ; conventionally the same. (uc) Ven 31 Oct - 15:43 | |
| zéro zéro le-plus-important :: roleplay.chapitre un - gourmandise.
premier mars 1995 ou 1996 ; quinze heures quarante-cinq.
Quand le coeur de Katie Llewers se décida à lâcher définitivement, à l'aube d'un mois de mars étonnamment ensoleillé, toute la famille semblait s'être donné rendez-vous pour assister au spectacle. Dans la petite chambre s'entassaient deux ou trois douzaines de sorciers endimanchés - normal, on était dimanche -, chacun apportant sa petite contribution pour atténuer le chagrin du décès. Margaret Cooper-Maggleton, de la branche des cousins Llewers-Cooper, avait préparé (ou fait préparer par ses esclaves d'elfes) une impressionnante pièce montée bleue au long de laquelle serpentait un étrange coulis bordeaux ; Gloria Llewers, belle-soeur de la défunte, avait les bras chargés de lis blancs ; Dwight Llewers-Hurley, quant à lui, s'était occupé d'entasser sur sa moto volante (alors garée dans le parc) de pleines caisses de Whisky Pur Feu, dont on ne savait pas bien si elles avaient pour vocation de faire fêter l'événement ou alors de permettre d'oublier ce jour funeste. Katie rendit l'âme vers seize heures. Tandis que tous retenaient leur propre respiration, histoire de ne pas rater le dernier souffle de la mourante, un vol de corbeaux frôla la fenêtre entrouverte avec force battements d'ailes et croassements, empêchant ainsi l'assistance d'entendre l'ultime expiration qu'ils attendaient tant. Quelques jurons furent étouffés, quelques rapides signes de croix furent esquissés, et Gordon Llewers, s'avançant pour prendre le pouls de Katie, constata qu'il était bel et bien veuf. Il balaya l'assemblée de son regard bleu délavé, avant de hocher la tête doucement. Ce mouvement agit comme un signal sur l'ensemble des Llewers-Cooper, des Llewers-Hurley, de la branche souche des Llewers et des glandus sans lien très proche avec le reste de la famille : ils se précipitèrent tous vers la porte, à petits pas rapides, yeux roulants dans leurs orbites, car il fallait quitter rapidement cette chambre sinistre, s'éloigner bien proprement, et puis aller se réconforter devant une bonne tasse de flotte bouillante, étant donné que Katie avait eu la délicatesse de claquer à l'heure du thé. Et surtout, surtout, ne pas oublier les petits gâteaux.
premier mars 1995 ou 1996 ; dix-huit heures trente-deux.
« Joannie, les gâteaux... » « Encore ? Tu te fiches de moi ? Il est sept heures du soir. » « Dix-huit heures trente-deux, maman ! » « Mêle-toi de tes affaires ! On t'a demandé ton avis ? » « Bon, nous on va pas tarder à rentrer... » « Bonne idée. Merci pour le thé, hein, Gordon... Et pour... l'hospitalité... » « Toutes nos condoléances, au fait. Va falloir s'accrocher, mon gars ! » « Oh Dwight, pour l'amour de Dieu ! Ne sois pas aussi familier. » « Calme-toi, chérie, si seulement tu m'avais laissé sortir mon whisky, je serais trop bourré pour t'entendre me hurler après avec ton haleine de phoque. » « DWIGHT ! »
Et blablabla. Franchement. Et ces crétins boudinés dans leurs fringues de pingouins étaient censés servir d'exemple à une gamine de cinq (ou six) ans ? En bout de table, Andrea les regardait bavasser, les regardait plus qu'elle ne les écoutait, assise au sommet d'une pile de coussins, histoire d'avoir le menton à la hauteur de l'assiette. (Ouais, les chaises étaient très basses, et ça emmerdait bien tout le monde.) Depuis plus de deux heures et demie, sa mère était morte. Depuis plus de deux heures et demie, le régiment des Llewers venu assister au spectacle s'empiffrait, se chamaillait et mentait sans discontinuer. Andrea les avait comptés, déjà, dans la petite chambre (histoire de ne pas se concentrer sur la graisse insoutenable de Katie, sur les immondes bourrelets de Katie, qui la faisaient dépasser du lit de toutes part, comme une vieille méduse dépasse de son banc de sable). Trente-deux. Ils étaient trente-deux. Plus son père, et elle. Non que cela eût une quelconque importance. Andy entendit qu'on prononçait son nom. Par réflexe, elle sursauta doucement et se redressa sur sa pile moelleuse mais vacillante.
« Pardon ? » fit-elle simplement, d'une voix calme.
Aussitôt, une bonne vingtaine de visages gras, ou farineux, ou verdâtres, ou blancs comme des linges, lui firent face.
« Ne t'inquiète pas, ma chérie. Reprends un peu de gâteau. » « Margaret ! Vieille folle ! Cesse de nous gonfler avec ce truc immonde, et, pour l'amour de Dieu, n'en donne pas aux gosses ! » « Andy, mon chou, nous te prenions seulement en exemple, histoire d'éduquer notre saleté de fils. C'est rare, de nos jours, de rencontrer une petite fille aussi bien élevée », marmonna Blanche Cooper avec un regard mauvais pour la saleté de fils.
Alors, Andy sourit de toutes ses petites dents, et, tant bien que mal, se mit debout sur les monceaux de coussins qui la soutenaient. Elle adressa un signe à l'un de ses cousins du même âge, qui, hochant la tête, agit comme elle.
« Je ne suis pas une petite fille. Je suis un petit garçon ! » « Ouais, on a échangé nos vêtements sous la table », crut bon d'ajouter le cousin-complice.
Les deux hérétiques partirent d'un rire qui se voulait tonitruant. Cette fois, ils furent trente-deux, les visages gras, ou farineux, ou verdâtres, ou blancs comme des linges, qui leur faisaient face. Trente-deux sales tronches, offusquées pour la plupart. La débandade qui s'ensuivit fut épique. Elizabeth McGuire (une vague cousine de la soeur du chien de la grand-mère de la tante de son neveu, ou l'inverse) plaqua une main boudinée sur son énorme bouche de commère, tandis que Joannie Williams cachait les yeux innocents de son fils adolescent - et qui en avait certainement vu d'autres. Après une hésitation, Dwight Llewers-Hurley éclata de son rire gras et chargé d'alcool (il fut bien le seul), et flanqua une bourrade dans le dos de son néo-veuf de cousin qui, lui, n'avait pas l'air de trouver la situation franchement désopilante. En cinq minutes, tout le monde s'était tiré vite fait bien fait, certains prenant tout de même la peine de présenter quelques sincères condoléances ; mais la plus sincère fut sans doute la fameuse Joannie Williams, qui, avant de s'échapper, glissa un élégant j'espère que cette démone aura la décence de crever aussi vite que son poulpe de mère.
Vous cherchez toujours comment vous débarrasser d'une famille collante, coincée et bien-pensante ? Faites de votre gamine un monstre transexuel. Succès assuré.
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